Comment optimiser vos impôts en Suisse grâce au 3e pilier : ce que vous devez savoir

Yann Nydegger
15 mars 2025
5 min de lecture

Introduction

Chaque année, de nombreux particuliers remplissent leur déclaration d’impôts en Suisse dans l’urgence ou sans réellement comprendre ce qu’ils déclarent. Résultat ? Des erreurs fréquentes qui peuvent entraîner des oublis, des redressements ou même une perte d’argent. Que vous soyez salarié, indépendant ou en couple, voici 5 erreurs courantes à éviter pour optimiser votre situation fiscale en toute sérénité.

1. Oublier de déclarer certains revenus ou avoirs

Il ne suffit pas de déclarer votre salaire. L’administration fiscale attend que vous déclarie, y compris ceux qui semblent "mineurs" ou à l’étranger. Parmi les oublis les plus fréquents :

  • Comptes bancaires ou épargnes à l’étranger
  • Revenus locatifs (y compris une chambre louée sur Airbnb)
  • Revenus issus d’investissements (actions, dividendes, intérêts)
  • Cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum, etc.)
  • Pensions alimentaires reçues

💡 Même si ces montants vous paraissent faibles, mieux vaut les mentionner pour rester conforme.

2. Ne pas déduire ce qui est déductible

Trop de contribuables paient plus d’impôts qu’ils ne le devraient, simplement parce qu’ils n'utilisent pas les déductions fiscales disponibles. Voici quelques déductions fréquentes, souvent négligées :

  • Cotisations au 3e pilier A
  • Frais de transport domicile-travail
  • Frais de formation continue
  • Intérêts d’un prêt (par exemple hypothécaire)
  • Frais de garde d’enfants
  • Dons à des associations reconnues

💡 Une bonne déclaration, c’est une déclaration complète ET optimisée.

3. Confondre déclaration simple et situations particulières

Votre situation a changé cette année ? Vous êtes passé indépendant, vous avez divorcé, ou acheté un bien immobilier ? Ces changements doivent être signalés et traités correctement dans la déclaration. Beaucoup de gens continuent à remplir leur déclaration "comme d’habitude" sans intégrer ces éléments, ce qui fausse le calcul des impôts.

📍 Exemple : un bien immobilier doit être déclaré avec sa valeur fiscale, ses revenus locatifs (même fictifs) et les charges y liées.

4. Quand commencer à cotiser ?

La meilleure réponse : le plus tôt possible. Plus vous commencez jeune, plus vous cumulez :

  • des avantages fiscaux chaque année
  • un capital de prévoyance solide pour votre retraite ou vos projets futurs
  • des intérêts composés si votre 3e pilier est lié à des placements

Même de petites cotisations (CHF 100.-/mois) font une vraie différence sur le long terme.

5. À qui s’adresser pour ouvrir un 3e pilier adapté ?

Vous pouvez ouvrir un 3e pilier auprès :

  • des banques traditionnelles
  • des assurances
  • ou de solutions digitales (comme VIAC, frankly, Finpension…)

Le choix dépendra de vos objectifs (sécurité vs rendement), de votre horizon d’investissement, et de votre besoin de flexibilité.

💡 Chez NYL, nous vous aidons à choisir la meilleure solution selon votre profil. Pas de produit imposé, juste du conseil personnalisé.

Conclusion

Le 3e pilier est un outil simple, puissant et accessible pour réduire vos impôts tout en construisant votre avenir. Trop de Suisses attendent ou cotisent “par défaut”, sans vraiment optimiser cette opportunité.

En comprenant bien son fonctionnement et en l’intégrant dans votre stratégie financière, vous reprenez le contrôle sur vos finances tout en préparant votre futur.

Yann Nydegger
Prêt à transformer votre business ?
Ne laissez pas les tâches chronophages freiner votre entreprise. Rejoignez les entreprises qui ont choisi NYL pour simplifier leur quotidien.
Je me lance
Arrow chevron pointing right